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Cake day: June 20th, 2023

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  • C’est une signature des intellectuels français de rendre leurs écrits hermétiques. Si tu lis de la sociologie américaine par exemple, c’est écrit de façon parfaitement claire, sans avoir besoin d’en faire des caisses tout autour. De-là à faire des bullet-point… Je travaille de longue date avec des ingénieurs ou des marketeux mais je viens des sciences humaines et c’est toujours une sorte de frustration de ne jamais rien voir de vraiment rédigé. Je suis convaincu qu’on ne pense pas pareil. Les dernières fois, lointaines, où j’ai eu un semblant d’activité intellectuelle, j’ai combiné les deux et ça m’a semblé complémentaire.

    Surveiller et Punir a été une de mes lectures les plus marquantes. C’est vrai que c’est raide, mais il y a de la matière derrière, contrairement à certains autres bouquins (la société du spectacle n’est pas le pire).

    Pour Wittgenstein, le Tractatus est absolument imbitable. La vie de Wittgenstein est assez incroyable et il n’y a finalement pas grand chose à lire de lui. Si tu t’intéresses aux liens entre sciences humaines et logique, je te recommande de regarder l’école de Palo Alto, ce sont des héritiers de Wittgenstein et c’est beaucoup plus pratique. J’ai lu Yves Winkin (dir.), La Nouvelle Communication, 1981, Le Seuil, Paris coll. Points qui fait un tour d’horizon du truc, j’ai trouvé ça très clair et justement pas ampoulé. Il y a sans doute plein d’autres bouquins très bien mais c’est celui que j’ai lu. Et le point de départ du mouvement : Paul Watzlawick, Janet Helmick Beavin et Donald D. Jackson, Une logique de la communication, 1967 Le bouquin est plus raide mais ça a été pour moi une lecture aussi intense que Surveiller et Punir.


  • J’ai lu les trois quarts du bouquin. Ca m’a semblé au final très très pontifiant. Il exprime des idées pertinentes mais en les formulant de façon un peu cryptique. Ca m’a fait penser à la série des aphorismes du Tractatus de Wittgenstein, sauf qu’à partir d’un certain point, il déroule une argumentation marxiste bien moins originale.

    Dans l’introduction il explique que c’est la 3 ou 4ème édition de son livre et qu’il n’en a rien changé depuis la première édition : “je suis quelqu’un qui ne se corrige pas.” Le mec avait un melon énorme et je pense que la forme assez prétentieuse fait que le bouquin est surcôté ou qu’à minima, c’est très utile pour se la péter dans les milieux pseudo intellos mais pas très utiles pour exprimer une critique de la fameuse société du spectacle au plus grand nombre.

    Je recommande la version musicale : https://louisemitchels.bandcamp.com/track/toboggan-sirop-dorgeat














  • Il y a pour moi des petits trucs pratiques comme les disques qui apparaissent sur le bureau, la possibilité d’afficher une fenêtre au dessus des autres même si on passe dans une autre. J’aime bien aussi le fait de conserver une approche à la fois hiérarchique et par mots clé par rapport à un gnome 3 où on fonctionne surtout par mots clés (je sais qu’il y a des plugins mais j’ai toujours eu l’impression que Gnome 3, c’est changer pour changer).






  • Une coiffeuse que fait faite avec une découpeuse laser. Sur la photo, le miroir n’est pas encore collé. La construction est faite uniquement par des tenons et mortaises collés. Il n’y a aucune vis. Le meuble est trop long pour la découpeuse que j’ai utilisée et ce sont en réalité deux moitiés jointes ensemble. Le tout est bien rigide et solide au final. C’était une de mes inquiétudes.

    J’ai eu quelques galères malgré tout : erreurs de conceptions, tolérances trop faibles à certains endroits, peintures compliquée (c’est du mdf de 6mm) mais rien de bloquant au final.