A mon avis, on n’arrivera pas à une régulation satisfaisante du marché immobilier breton sans une autonomie accrue. En témoigne la réponse jusqu’à aujourd’hui très insuffisante de l’état malgré les demandes répétées des collectivités et mairies. Je ne vois donc pas pourquoi opposer “goût d’indépendance” (d’ailleurs personne n’a parlé d’indépendance) et régulation des résidences secondaires.
Je vois, je pense de mon côté qu’une autonomie accrue pour l’ensemble des régions et une sortie du modèle hyper-centralisé français serait la meilleure solution et permettrait de mieux s’adapter aux spécificités locales quelles qu’elles soient. L’exemple de Saint-Malo donné dans l’article est assez révélateur : la ville est obligée de demander une dérogation au préfet, impuissante sans autorisation du représentant de l’état central (nommé directement par une seule personne : le président ! c’est dire la concentration du pouvoir entre peu de mains dans ce pays). Sans aller dans la caricature technocrates inutiles vs élus de terrain parfaits, cette impuissance me semble très problématique.
A mon avis, on n’arrivera pas à une régulation satisfaisante du marché immobilier breton sans une autonomie accrue. En témoigne la réponse jusqu’à aujourd’hui très insuffisante de l’état malgré les demandes répétées des collectivités et mairies. Je ne vois donc pas pourquoi opposer “goût d’indépendance” (d’ailleurs personne n’a parlé d’indépendance) et régulation des résidences secondaires.
En fait je dis ça car la Bretagne n’est pas la seule région concernée, toutes les zones côtières le sont et certains endroits en montagne, les îles.
Donner de l’autonomie à une région pour régler un problème systémique en France, ce serait juste une fuite en avant du gouvernement.
Je vois, je pense de mon côté qu’une autonomie accrue pour l’ensemble des régions et une sortie du modèle hyper-centralisé français serait la meilleure solution et permettrait de mieux s’adapter aux spécificités locales quelles qu’elles soient. L’exemple de Saint-Malo donné dans l’article est assez révélateur : la ville est obligée de demander une dérogation au préfet, impuissante sans autorisation du représentant de l’état central (nommé directement par une seule personne : le président ! c’est dire la concentration du pouvoir entre peu de mains dans ce pays). Sans aller dans la caricature technocrates inutiles vs élus de terrain parfaits, cette impuissance me semble très problématique.