Que diable venez-vous de dire à mon sujet, maudite canaille ? Je prie pour que vous sachiez que je suis sorti premier de ma classe à l’Académie des officiers de Paris, que j’ai participé à de nombreux raids secrets contre les pirates barbaresques et que j’ai tué plus de 15 Hessois. Je suis formé à la guerre des Espagnols et je suis le plus rapide à recharger de toute la Grande Armée de l’Empereur. Vous n’êtes rien de plus pour moi qu’un simple conscrit. Je vous éliminerai avec une fureur telle qu’on n’en a jamais vu dans toute l’Europe, sachez-le. Vous pensez pouvoir vous en tirer en écrivant ces calomnies sur moi dans vos journaux ? Vous ne pourriez pas avoir plus tort, scélérat. En ce moment même, j’écris à mon réseau secret de bandits de grand chemin dans toute la France et nos frontières continentales sont bloquées, alors tu ferais mieux de te préparer à une tempête des plus violentes, espèce de bon à rien. Une tempête si terrible qu’elle vous emportera en toute hâte. Tu es condamné, crétin. Mes hussards peuvent être n’importe où sur les marches françaises dans une quinzaine de jours, et je peux vous tuer de 35 façons différentes, et ce juste en utilisant mon épée. Non seulement je suis très entraîné aux coups de poing, mais j’ai accès à tout l’arsenal de l’artillerie impériale et je l’utiliserai au maximum pour lancer des boulets de canon dans votre direction générale. Si vous aviez pu savoir quel châtiment sacré vos petites lettres “intelligentes” allaient vous valoir, peut-être auriez-vous tenu votre langue et suivi les ordres. Mais vous ne pouviez pas, vous ne l’avez pas fait, et maintenant vous allez sentir la fureur de toute la Septième Coalition, espèce d’idiot. Mes bataillons vont tirer en masse jusqu’à ce que quelqu’un te touche. Tu es fini, oursin.